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Best Seller - 2023 éditions Alter Real
A découvrir ici
Best-Seller » est le premier roman d'Efsy Washington, un livre qui a immédiatement captivé l'attention des lecteurs et de la critique dès sa sortie en 2023. Publié aux éditions Alter Real, ce thriller audacieux entrelace habilement les genres de la romance et du polar, offrant une expérience de lecture à la fois palpitante et originale.
Au cœur de l'intrigue se trouve Efsy, une écrivaine en proie au doute et aux difficultés financières. Son nouvel agent littéraire lui propose un plan pour le moins inhabituel : orchestrer une supercherie afin de produire un best-seller. Ce stratagème plonge Efsy dans un univers de luxe et de fêtes somptueuses, où elle évolue dans l'ombre d'un DJ américain au charme magnétique. Cependant, cette expérience prend une tournure dangereuse lorsqu'un meurtre vient bouleverser cet univers en apparence idyllique.
Le roman se distingue par son habile mélange des genres. L'intrigue romantique se mêle harmonieusement à l'enquête policière, créant un suspense constant qui tient le lecteur en haleine. L'écriture d'Efsy Washington est fluide et efficace, et son sens du rythme contribue à l'atmosphère captivante du récit.
« Best-Seller » aborde des thèmes variés et complexes. Le roman explore les rouages du monde de l'édition et les mécanismes qui mènent au succès littéraire. Il soulève également des questions sur l'identité, la manipulation et la nature trompeuse des apparences.
La réception de « Best-Seller » a été très positive. Les critiques ont salué l'originalité de l'intrigue et la maîtrise de l'écriture. Le roman a également suscité de nombreuses spéculations quant à l'identité de l'auteur, ajoutant une dimension supplémentaire à l'intérêt des lecteurs.
En résumé, « Best-Seller » est un premier roman remarquable qui a permis à Efsy Washington de s'imposer comme une voix originale dans le paysage littéraire français. Son mélange unique de romance et de polar, son intrigue captivante et ses thèmes profonds en font une lecture incontournable pour les amateurs de thrillers.
You want it darker - 2023 éditions Alter Real
A découvrir ici
Il y a des livres qui se lisent. D’autres qui se subissent. Et puis il y a ceux, rares, qui vous traversent comme une lame froide. You Want It Darker fait partie de cette dernière catégorie. Un roman noir extrême, dérangeant, magistralement écrit, qui vous laisse sans voix et pourtant envahi d’une étrange lucidité.
Dès les premières lignes, le talent d’Efsy Washington éclate. Sa plume est tranchante, précise, presque chirurgicale. On sent une maîtrise absolue du rythme, des silences, des cassures. Ce n’est pas un thriller au sens classique, c’est un acte littéraire. Il ne cherche pas à plaire, mais à dire — brutalement, honnêtement, violemment. L’auteur interroge jusqu’à l’essence même de la littérature : peut-elle encore choquer ? déranger ? provoquer une forme de vertige moral ? Chez Efsy, la réponse est oui, résolument oui.
Ce qui frappe aussi, c’est la richesse documentaire. Certaines scènes, particulièrement éprouvantes, sont d’un réalisme glaçant. Tout semble exact, sourcé, su. Anatomie, procédures judiciaires, psychologie du tueur, gestes... rien n’est laissé au hasard. On a l’impression que chaque mot a été choisi, pesé, comme dans un procès ou une autopsie. L’effet est immédiat : on plonge, sans garde-fou, dans une noirceur d’autant plus crédible qu’elle est documentée.
Et cette noirceur, parlons-en. Rarement un roman contemporain n’aura autant confronté à l’indicible. You Want It Darker ne recule devant rien. Il est trash, oui, profondément. Mais jamais gratuitement. Le gore y devient langage. La transgression, posture esthétique et politique. Dans ce monde aseptisé, il y a une audace salutaire à oser encore choquer. À refuser la morale consensuelle pour lui préférer la complexité du mal.
L’histoire elle-même est captivante, mais surtout vertigineuse dans sa narration. Le protagoniste, glaçant d’intelligence, s’adresse à nous avec un calme désarmant. Le lecteur est pris au piège de cette voix intime, persuasive, presque raisonnable… jusqu’à l’horreur. Ce jeu de miroir entre le lecteur et le monstre est d’une efficacité redoutable.
Mais ce qui donne au livre une envergure presque mythique, c’est son traitement narratif. On y découvre des énigmes cachées, des références littéraires codées, des messages disséminés dans la structure même du texte. Comme si le roman se poursuivait au-delà de ses pages, dans l’imaginaire du lecteur. C’est virtuose, ambitieux, et totalement unique.
En refermant You Want It Darker, le lecteur a le sentiment d’avoir lu une œuvre totale. Une œuvre qui bouscule, qui dérange, qui questionne. Une œuvre qui ne cherche pas la lumière, mais éclaire d’une lumière noire les coins les plus enfouis de l’âme humaine.
Un roman nécessaire, pour ceux qui croient encore que la littérature a un rôle à jouer dans l’inconfort. Un chef-d’œuvre subversif. Et un auteur à suivre, absolument.
L'Itinéraire - 2024 éditions Alter Real
A découvrir ici
Il y a des livres qui s’invitent dans votre quotidien avec douceur. Et puis il y a ceux qui déboulent sans prévenir, claquent la portière et vous disent : « Monte. » L’Itinéraire est de ceux-là. Écrit par Efsy Washington, ce roman est un véritable uppercut narratif, un road movie littéraire qui embarque à 1000 à l’heure, sans GPS ni frein à main, mais avec une rage de vivre qui vibre à chaque page.
Dès les premières lignes, le ton est donné : le narrateur, un écrivain en chute libre, largué par le succès et rattrapé par ses démons, prend la route sans destination, comme on tire une dernière cartouche. Ce n’est pas une fuite, c’est un dernier tour de piste, une dérive sous tension. Au fil des kilomètres, des haltes dans des motels de passage, des bars anonymes et des rencontres teintées de solitude, se dessine peu à peu un portrait en creux : celui d’un homme en rupture avec le monde, mais surtout avec lui-même. Ce n’est pas l’histoire d’une quête, mais celle d’une chute lucide, traversée par la beauté, la rage, et parfois même par une forme de tendresse inattendue.
Mais ce qui donne toute sa force au récit, c’est l’obsession qui hante le narrateur : l’affaire du Monstre de Florence. Au fil de son errance, il replonge dans cette série de meurtres atroces qui a secoué l’Italie pendant deux décennies. Plus qu’une simple reconstitution, c’est une véritable enquête littéraire, quasi obsessionnelle, qu’il mène en parallèle de son propre effondrement. Chaque élément de l’affaire devient un miroir déformant, une énigme dans laquelle il cherche un sens, peut-être même une forme de rédemption. En remontant les pistes, les contradictions, les dérives policières et médiatiques, il tente de comprendre ce que le monde a laissé pourrir dans l’ombre. Ce n’est plus seulement le Monstre qu’il pourchasse : c’est la part de ténèbres que chacun porte en lui.
La force d’Efsy Washington tient dans son style brut et poétique à la fois, capable de mêler fulgurances intimes et scènes de cinéma. Chaque dialogue est une confrontation. Chaque page, une accélération. L’auteur ne s’embarrasse pas de fioritures : il écrit avec le nerf, avec les tripes. Mais toujours avec cette tendresse brute pour les êtres cabossés. On pense à Bukowski pour l’ironie désabusée, à Kerouac pour la liberté sans retour, à Jean-Patrick Manchette pour la noirceur lucide.
Ce qui frappe dans L’Itinéraire, c’est cette impression de lire un long plan-séquence, tendu, haletant, entrecoupé de souvenirs, de silences, de musiques intérieures. Il n’y a pas d’intrigue au sens classique, mais une tension continue, presque viscérale. Une course contre l’oubli. Contre la mort. Contre soi-même.
Mais sous l’asphalte, il y a de l’or. Derrière la rudesse du ton, on découvre un roman profondément humain, bouleversant, qui parle d’amour, de transmission, de la peur d’échouer, de la beauté tragique de ceux qui n’ont plus rien à perdre. On croit lire une cavale. En réalité, on assiste à une résurrection.
Efsy Washington signe ici un roman fulgurant, une odyssée moderne aux allures de cavale intérieure. L’Itinéraire est un livre qui va vite, mais qui reste longtemps. Un roman qui brûle, qui cogne, mais qui serre aussi le cœur avec une douceur inattendue.
À lire d’un souffle. À garder en mémoire comme une trace de pneu sur l’asphalte de l’âme.
La Gula- 2025 éditions Magnus
A découvrir ici
Il est des romans qui s’ouvrent commeune gifle. La Gula ne demande pas la permission : il entre dans le lecteur à coups de phrases sèches, de vérités crues, de scènes obscènes où l’obscénité n’est qu’un miroir tendu à nos hypocrisies. C’est une œuvre noire, dense, violemment belle. Une œuvre qui prend à rebrousse-poil notre époque.
L’auteur, dont l’intelligence irradie à chaque page, avance masqué. Mais on devine très vite qu’il ne joue pas. Il démonte les codes avec une précision de chirurgien. C’est un écrivain dangereux de ceux qui écrivent comme d’autres posent des bombes. Il interroge tout : la justice, le désir, la fiction, le féminisme, la littérature elle-même. Et il le fait avec une audace qu’on croyait disparue.
Le récit se construit autour de Lucas Verdier, ancien ministre accusé de viol. Loin du polar judiciaire, c’est un vertige moral. Un écrivain, au bord du gouffre, est engagé pour raconter cette affaire. Mais il perd pied. Car l’affaire n’est qu’un prétexte : très vite, le livre devient une descente aux enfers. Verdier fascine, ment, se confesse. L’écrivain doute, s’enlise, jouit presque du désastre. Noémie, policière taiseuse, veille dans l’ombre. Tout le monde joue un rôle, mais personne ne sait plus qui il est.
La langue est un choc. À la fois orale, savante, insolente, rythmée comme un morceau de trap, puis soudain traversée d’envolées lyriques. C’est cru, violent, souvent sexuel. Mais derrière le trash, il y a la poésie noire. Le style gratte la plaie, mais il cherche le diamant. Il y a du Bret Easton Ellis dans cette manière d’enlaidir pour mieux atteindre le vrai et dans l’élégance morbide. Et surtout une voix propre, rageuse, fulgurante.
On ressort du livre ébranlé, fasciné, parfois écœuré, souvent admiratif. Car cette œuvre ne flatte personne. Elle est contre. Contre la tiédeur, le confort moral, la littérature docile. Elle
dérange – et c’est pour cela qu’elle compte.La Gula est plus qu’un roman : c’est une épreuve. Une épreuve nécessaire. Un manifeste pour une littérature vivante, indomptable, et profondément humaine, jusque dans ses ténèbres.
à venir
A découvrir ici (lien inactif)
Une fois de temps en temps
Deux personnes se rencontrent
Apparemment sans raison
Elles se croisent dans la rue
Soudainement, le tonnerre, des déluges un peu partout
Qui peut expliquer le tonnerre et la pluie
Mais il y a quelque chose dans l'air.
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